les artistes de la galerie
Yannick Ganseman (BE) Né à Louvain, Belgique, en 1984. Vit à Bruxelles.
Artiste plasticien, Yannick Ganseman est essentiellement connu pour ses scènes intimistes, ses natures mortes et ses paysages. Il a proposé de créer une interprétation légère et aérienne d'un orage surplombant Bruxelles (pour La Centrale For Contemporary Art, 2023) une œuvre en céramique installée sur la Place Sainte-Catherine. L'artiste créera une première version en matériau éphémère (mousse PU, bois, polystyrène expansé, argile) à la Centrale Lab. Le public sera ensuite invité à prendre part à la construction de l'œuvre. Pendant un temps, l'œuvre sera exposée aux intempéries, aux passants, aux graffitis, aux dégradations… Le résultat servira alors de point de départ pour la création d'une œuvre en argile, qui sera découpée puis cuite pour, enfin, créer une version en céramique installée dans l'espace public. L'œuvre d'art finale deviendra un lieu de rencontre répondant visuellement à l'environnement diversifié de la place.
Denis Monfleur est né le 14 décembre 1962 à Périgueux.
Il vit et travaille à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et en Dordogne. En 1989, il rencontre le sculpteur José Subirà-Puig qui l’engage comme praticien. Il sera par la suite le praticien de Dietrich-Mohr et de Marcel Van Thienen.
En 2016, Denis Monfleur est élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.
Dès sa jeunesse, le sculpteur Denis Monfleur abandonne le modelage pour le travail de la pierre et la taille directe, technique difficile dans laquelle, dit-il « il n’y a pas de repentir possible ». La transition totale vers le granit se fera sur plusieurs années. Sa première exposition personnelle a lieu en 1986 à Fontenay-sous-Bois, où il installe son atelier principal (l’autre étant situé dans une ferme rénovée en Dordogne, dans le sud du Périgord). En 1995, une première exposition personnelle lui est consacrée à Paris. Son vocabulaire artistique est alors figuratif : l’humain est au centre de son œuvre, mais avec une dimension universelle et non individuelle : ce ne sont pas des portraits. Alors que les expositions se multiplient, il enrichit ses techniques (poli miroir alternant avec des parties mates, polychromie), diversifie ses matières et s’oriente vers des pierres de plus en plus dures (basalte, orgue basaltique, lave volcanique, diorite...), aborde la sculpture monumentale ou encore les séries work in progress – dont Individus, qui rassemble sur un même socle près de 300 personnages différents en lave du Mont-Dore, introduit l’émail polychrome, puis, fin 2019, crée les Rocailles, où une multitude d’éclats de pierres ajoutés à l’œuvre compose une sorte de sur-modelage. La même année, il collabore avec la chorégraphe/danseuse Anne-Sophie Lancelin, qui portera un masque « rocaille » pour une de ses créations Persona. Denis Monfleur a été représenté par la galerie Claude Bernard de 2010, jusqu’au décès de son directeur, Claude Bernard, en novembre 2022. Michel Scognamillo, directeur de la Librairie Métamorphoses, Paris
Il expose dans la galerie RSF ses dessins inédits (2023) et quelques sculptures qu’il a montrés au musée des Beaux-Arts de Bordeaux du 4mai 2023 au 7 janvier 2024. Certaines d’entre elles sont montrées dans la nouvelle exposition intitulée : Métamorphoses #2 à la RSF Gallery, Paris, du 24 mai au 30 juin 2024.
MAURIZIO SAPIA est né à Sanremo en 1966. Il vit et travaille à Milan.
Après avoir terminé l'école et à la fin de sa carrière de cycliste, il s'installe à Milan à l'âge de 21 ans. Fasciné par la grande créativité du monde de la mode, il suit des cours de photographie à l'IED (Institut européen du design). Il commence à travailler d'abord comme assistant, puis comme photographe dans un studio professionnel de Milan, spécialisé dans la photographie de natures mortes. Après plusieurs années, en 2001, il a fondé le Studio h2o avec trois associés, où il travaille encore aujourd'hui, collaborant avec divers magazines de mode et agences de publicité. (…)Au cours des quinze dernières années, il a cherché, à travers le médium photographique, un mode d'expression personnel, libre des règles de la photographie commerciale : d'abord à travers la photographie traditionnelle, puis avec l'ordinateur, il a exploré des territoires à la frontière de la photographie et de la peinture, ce qui lui a permis d'acquérir un style très personnel. Son expérience dans le domaine des environnements numériques a ensuite étendu son intérêt aux installations interactives. ICes dernières années, il s’est, en partie, entièrement consacré à sa recherche artistique en collaborant avec la Galerie STP à Greifswald, en Allemagne. Il a réalisé de nouvelles oeuvres avec des objets, des miroirs et des photographies que l’on peut voir à Paris à la Galerie RSF.
CAT SOUBBOTNIK Artiste, photographe et sculpteur.Née à Genève (Suisse).
Vit et travaille entre Paris et Fribourg.
La pratique photographique est une des bases principales de son travail plastique. Après la série des Nuages, des sculptures lumineuses avec des tubulures en silicone translucide de transfert d’air utilisé dans les hôpitaux ; ses Matières de corps reproduisant des sculptures gréco-romaines au Louvre, par exemple qui sont décontextualisées et mixées avec des images abstraites formant des diptyques, il y a notamment ces photos au format carré de fragmentations du corps où se dessinent des contours sensuels marqués par des collants résille. L’érotisme reste subtil et naturel tout comme dans sesderniers travaux présentés pour l’exposition Métamorphoses #2, qui sont des triptyques de nus photographiques aux techniques nouvelles reportés sur aluminium, intitulés : Baby Doll. « Dans mon travail de photographe, à travers les détails, les pas de côté, les jeux de lumières, de formes, de matières, à travers les mises en scène improbables ou les clins d’œil qu’offre la vie, en regardant avec amour la beauté des choses-simples-que-nous ne-regardons-plus, j’essaye d’explorer et de rendre hommage à cette fragilité. »Site Web : https://www.catsoubbotnik.com/fr/biographie • www.catsoubbotnik.com
JAN VAN OOST
Né en 1961 à Deinze (Belgique). Vit et travaille en Italie (Toscane) et à Gand (Belgique).
Lives and works in Ghent (B) and Toscana (I). Sculpteur et dessinateur. Il a réalisé de nombreuses oeuvres autour des textes de Baudelaire et Sade, notamment. Il a souvent exposé en France. Tout dernièrement il participe à l’exposition Kafka, à Prague.
Pour la galerie RSF, il montre essentiellement des dessins à l’encre.
« Jan Van Oost tient à mettre l’accent sur une certaine forme de baroque qui est en filigrane dans ses œuvres. Deleuze dit que le baroque ne renvoie pas à une essence mais plutôt à une fonction opératoire, à un trait. C’est moi qui souligne. Ce trait, Jan Van Oost le marque dans son dessin qui constitue la plus grande part de son œuvre. Une physique du trait, une vélocité du geste, une économie de matière, un sens de l’espace : cette inspiration hors limites traverse tous ses grands dessins (la série Sade-Pasolini, entre autres). On peut immédiatement évaluer la rencontre métaphysique de ces deux noms, de ces deux mondes à travers le Temps : Pasolini serait contemporain de Sade, et vice-versa. Les figures ont subi un séisme : convulsions des muscles, membres désaxés, ce sont des fragments d’érotisme dispersés. » (…) Extrait du texte de Patrick Amine, Exercices mimétiques et allégoriques.
SALVATORE ZITO
Salvatore Zito vit et travaille à Turin, Italie (né en 1960).
« Les peintures de Salvatore Zito comportent un élément caractéristique : le stick de glace/le bâton de glace. Cet élément prend de nouveaux aspects, l'artiste lui fait traverser l'histoire de la peinture avec ironie et humour, en réfléchissant sur son geste. Son imagination lui permet de bousculer les codes de la représentation, en nous offrant des images symboliques détournées, notamment à travers les tableaux des anciens maîtres italiens, qu'il revisite à sa manière, dans son style, sans aucun maniérisme. Il compose des séries d'objets qu'il tétanise avec ses sticks de glace. Ses petits tableaux reflètent parfois les cruautés du quotidien. Mais ce sont des cruautés silencieuses. En quelque sorte Pop. Regardez ce tableau que l'on peut dézipper. Et puis il y a la Joconde, Mona Lisa, qui a saisi un stick pour se rafraîchir de la chaleur torride... enfermée au Louvre ! Il y a chez lui une forme d'esprit qui fait penser à Edgar Allan Poe. Mais il y a notamment le célèbre tableau de Raphaël, La Vierge au Chardonneret, que l’artiste transforme avec un détail qui lui est personnel : dans les mains du petit saint Jean de Raphaël, au lieu du chardonneret avec lequel il joue. Il l’explique dans la vidéo que nous avons réalisée à Turin. Il a traité la Madone au Chardonneret de Raphaël (Madonna del Cardellino) sur un ton ironique et pop, mais avec une légère subtilité à l’égard de la religion et de l'Église catholique. Le glaçon de cristal dans la main de Saint Jean fait allusion au fait que si l'Église était aussi transparente que la glace, nous nous en porterions tous mieux. « L'ironie, mais pas seulement, l'oxymore et la métaphore sont toujours présents dans ma peinture. » Affirme l’artiste. » Patrick Amine
Robert Devriendt (Vit et travaille à Bruges).
Robert Devriendt réalise des séquences sous forme de petits tableaux où la narration diffractée, laisse l’insolite s’infiltrer dans ses images. La peinture de Robert Devriendt s’élabore comme un roman, avec des chapitres et des personnages abstraits qui induisent des figurations « sauvages » sur une scène, une forêt, dans une situation audacieuse où l’atmosphère exhale un danger latent. Cette œuvre est une réflexion sur la Nature, la Technique et le Temps – ce qui peut sembler paradoxal dans sa picturalité, sa technicité. L’artiste transmet sa sensation originale, son empreinte digitale, avec une étrangeté nerveuse et une énergie inouïe. Robert Devriendt est connu pour ses séries de petits tableaux, qui, par leur perfection picturale et par leur aspect tactile, affirment ses racines flamandes, tandis que leur caractère cinématographique et séquentiel renvoie au monde du septième art. Avec quelques rares éléments, il suggère souvent des lignes narratives que le spectateur peut étoffer en un plus vaste récit. Outre l’exécution technique, l’ordre selon lequel il présente les œuvres – qui font surtout penser à des photogrammes – est d’une importance capitale. L’artiste opère comme sur une table de montage. Ses tableaux sont en quelque sorte des fictions à recomposer. De nouvelles œuvres seront présentées à Paris. (Voir note).
Gundy Falk (Be)
Gundi Falk est née près de Salzbourg/Autriche en 1966.
Elle vit et travaille à Bruxelles (Belgique). Le travail de Gundi Falk s’exprime par le dessin, la peinture, la danse, la sculpture et répond à chaque fois aux besoins de projets. En 2011, elle démarre une création collaborative avec Pierre Cordier (1933-2024), qui a inventé le Chimigramme (en 1956). C’est une technique inclassable qui utilise du papier photosensible mais sans appareil photo. Elle est plus proche de la gravure et de la peinture que de la photographie. « J'assiste et j’interprète simultanément le jeu complexe entre hasard contrôlé et incontrôlable durant tout le processus créatif. C’est ça qui a développé mon intérêt pour cette technique intéressante et innovante. Le résultat est une œuvre unique, qui ne peut être réalisée par aucun autre moyen. » Aujourd’hui elle présente un grand rouleau d’un dessin10 mètres, ainsi que des moyens formats de dessins à l’encre. Gundi Falk – www.gundifalk.com
Gundi Falk is a trained contemporary dancer, a painter and a sculptor. Her work revolves around the themes of movement, permanent change, rhythm and space.
Lives and works in Brussels, Belgium. « Offrant une cartographie de lignes pures, les créations de Gundi Falk à l’interface de la 2D et de la 3D brouillent les séparations entre dessin, peinture et sculpture. Dans ces réseaux de lignes courbes, ponctués par des ronds de couleur, Gundi Falk donne à sentir les échos entre l’engendrement des lignes et la production des pas, des mouvements du danseur. Ce sont les traces d’une chorégraphie, les empreintes des trajectoires du souffle qu’elle dispose en structures réticulaires, rhizomatiqueslégères. Comme si, ici aussi, un au-delà, voire un en deçà du corps était visé et atteint... » V.Bergen
• Note. La particularité de l’invention du Chimigramme de Pierre Cordier est de combiner la physique de la peinture et la chimie de la photographie. Le Chimigramme se situe en effet au confluent de ces deux domaines. Il implique l’emploi des matériaux à la fois de la peinture (vernis, huile, cire) et de la photographie (papier photosensible, révélateur et fixateur). L’artiste applique les matériaux de la peinture directement sur la surface du papier photographique et les travaille en pleine lumière pour obtenir des résultats innovants suscitant l’étonnement.
Expositions individuelles : Galerie Art by Goralska / Luxembourg (2022), Galerie Gimpel &Müller / Paris/France (2020, 2021), Angelina, Espace Rivoli /Bruxelles/Belgique (2020), Galerie Pierre Hallet /Bruxelles/Belgique (2019), La part du Feu / Bruxelles/Belgique(2018), Galerie Anna Wenger / Zurich/Suisse (2018), BarbadoGallery / Lisbonne/Portugal (2016), Museu Nogueira da Silva /Braga/Portugal (2016), Le Salon d'Art / Bruxelles/ Belgique(2014/2013). Expositions collectives : La Centrale.brussels/Hosting, Bruxelles, Belgique (2024/25),
Hangar/Unique, Beyond photography, Bruxelles, Belgique (2024), K-Art Gallery von Klingenberg, Gand, Belgique (2023), Memojacq Art Gallery / Bruxelles/Belgique (2022), Château de Karreveld, 1re Biennale de la Photographie Bruxelles/Belgique (2019), Geste / Paris/France (2017), Galerie Volker Diehl / Berlin/Allemagne (2016), Scheublein + Bak / Zurich/Suisse (2015), Barbado Gallery / Lisbonne/Portugal (2015), Haines Gallery / San Francisco/USA (2015, 2014), Photo Edition Berlin / Berlin /Allemagne (2014),von Lintel Gallery / New York, Los Angeles/USA, (2014, 2013),
Dean Monogenis.
Dean Monogenis (né en 1973 à New York) est un artiste américain d'origine grecque. Ses peintures représentent des espaces oniriques dans lesquels s'entrelacent des éléments architecturaux et naturels. Il représente des bâtiments modernistes, des échafaudages colorés et des maisons architecturales imaginaires au milieu de paysages rocheux envahis par une végétation sauvage. En équilibre sur la frontière entre le réel et le fantastique, ses œuvres semblent incarner un état permanent de transition, un dialogue permanent entre l'urbanisation et la nature, forgeant une vision utopique avec une touche dystopique. Depuis l'effondrement des tours jumelles, Monogeniss'est rendu compte que les bâtiments sont destinés à vivre et à mourir, tout comme les humains, et que, comme eux, ils ont aussi des histoires. Ce sont ces histoires que l'artiste tente de faire ressortir en isolant des ensembles architecturaux et en les plaçant dans des environnements incongrus, afin qu'ils s'ouvrent et se révèlent sous un jour nouveau.
En général, Dean Monogenis peint sur des panneaux de bois ou d'aluminium à l'aide de pochoirs et de ruban adhésif, et combine des éléments abstraits avec des composantes picturales représentées dans tous les détails fascinants. Les lignes, les bords et les textures sont très importants pour lui. Son geste est prémédité et précis sans compromettre la spontanéité. En 2013, Dean Monogenisa reçu le prix « Artist in the Market Place (AIM) », attribué par le Bronx Museum of the Arts (Bronx, NY, USA) et en 2014 il a été invité à concevoir des sculptures extérieures pour le musée. En 2013 et 2016, il a bénéficié d'une résidence au CCA Andratx, à Majorque, en Espagne.
Born in 1973 in New York, Dean Monogenis lives and works in Brooklyn. Dean Monogenis is an American artist of Greek heritage. His paintings feature dreamy spaces in which architectural and natural elements interlace. He depicts modernist buildings, colorful scaffoldings, and imaginary architectural houses in the middle of rocky landscapes taken over by savage vegetation. Balancing on the borderline separating the real and the fantastical, his artworks seem to incarnate a permanent state of transition, an ongoing dialogue between urbanization and nature, forging a utopian vision with a dystopian touch.
Bart Ramakers
L’artiste photographe vit et travaille à Ostende. Dans les photographies de Bart Ramakers, la mythologie et les contes de fées sont mis en scène avec des références à la grande tradition artistique de la peinture d'histoire. Ramakers fait appel à l'imaginaire collectif de ses spectateurs avec des peintures de la Renaissance, du Baroque, du Rococo et du Classicisme.
« Dans cette série d’autoportraits, l’artiste se montre sous son aspect le plus personnel. D’habitude, il se cache derrière la caméra et derrière ses personnages, mais lorsque cela est devenu impossible en raison de la crise du Corona, il a décidé de relever le défi de se dépeindre sous divers aspects de la vie d’artiste. Le fait qu’il tourne le dos au monde de l’art et à l’histoire de l’art dans cette introspection peut être pris très littéralement : il transperce littéralement la toile (qui a un contenu différent selon la nature de l’autoportrait) et lui donne régulièrement des attributs ironiques ou satiriques. » (…) Autoportrait de l’artiste en immortel…
Bart Ramakers is a team. Storyteller Bart depicts modern variants of ancient mythological themes in photographic scenes, often with double meanings and winks, with his partner Sofie Baert and their team of stylists, make-up artists and models, one great family. They sometimes make excursions into video and sculpture, but always return to the sensitive plate, where they indulge in chiaroscuro and theatricality. The central theme in all the works is connection. Ramakers reworks classical mythological and religious themes in the light of current events: gender issues, climate change and inequality, often with a nod to art history, but always with the emphasis on what connects us all: humanity, connection and solidarity. He wants to connect humans in his work, by his work and around his work. Avec A Divine Comedy, le conteur photographe Bart Ramakers plie le Nouveau Testament à sa volonté. Il joue sans peine avec des thèmes mythologiques et religieux familiers pour apporter de bonnes nouvelles et une grande joie à ce monde globalisé. Son paradis (et surtout son enfer) sont peuplés d'un panthéon multiculturel et coloré de dieux du mont Olympe, du delta égyptien, de l’Asgaard norvégien, de l'Inde et de la Chine. Ils se battent, boivent, aiment, jouent et chantent, tandis que Jésus et Méphisto se livrent une lutte passionnante pour le pouvoir. Le bien et le mal absolus existent-ils ? La Divine Comédie de Bart Ramakers est composée de huit scènes. Son éclairage est sophistiqué et aux couleurs de mises en scène, des compositions complexes et de nombreuses références à l'histoire de l’art… Le livre « Révélations » est une collection des meilleurs travaux de Bart Ramakers, avec plus de 130 images, la plupart inédites sous forme de livre. Il est beaucoup plus grand que les livres précédents (31 x 41 cm), contient plus de pages et d'images (192 p.) et donne un aperçu rare de la genèse et du contexte des œuvres. Il s'agit d'un livre de salon très luxueux, avec une couverture rigide reliée en lin et une jaquette. Textes de Jonas Slaats, Serge Simonart (Humo/Klara), Geert Stadeus (Snoecks), Koen De Vlieger-De Wilde (Kasteeld'Ursel), Leo De Bock (VRT) & Fredaud.
Fred Bervoets est le grand peintre d’Anvers de la seconde moitié du XXe siècle. En 1982, il a exposé au KMSKA d'Anvers. En 1983, il reçoit une « LobendeAnerkennung » / la reconnaissance du jury de l'EuropeanGraphics à Baden-Baden et participe à la 17e Biennale de Sao Paulo. En 1991, il obtient le prix d'État des Flandres pour les arts visuels. En 1982, il expose avec Jean Michel Basquiat, A Museum in the making, au Center for the Performing Arts, à Scottsdale. En 2007, il expose au Muhka d'Anvers. En 2022, l'exposition Gewoon Ongewoon / Tout simplement insolite, a été inaugurée au Museum De Reede, le musée d’arts graphiques à Anvers. Une œuvre incontournable. Un parcours artistique prestigieux.
Fred Bervoets (né en 1942) expose ses œuvres récentes (période 2019-2022) sous le titre Tomorrow is another day du 16 avril au 22 juin 2022 à la Galerie De Zwarte Panter, qui travaille avec lui depuis 1969. À cette occasion, une nouvelle monographie sur son œuvre avec un texte de l'historien de l'art le professeur, Paul Huvenne a paru. A quarante ans, l’artiste a déjà réalisé une grande part de son œuvre. « Ce qui invite à jeter un coup d'œil en arrière sur cette œuvre impressionnante. Mais Fred est encore très occupé. Trop occupé pour regarder en arrière maintenant. Trop occupé par le besoin de créer. Il n'a pas le temps de s'attarder sur les aperçus de son œuvre. Ce qu'il a accumulé au cours de toutes ces années, et il a commencé tôt, est acquis. Tout comme sa connaissance et sa compréhension du travail de ses prédécesseurs et sa maîtrise du métier sont des choses acquises pour lui. Cela a fait de lui un enseignant inspirant plus tard dans sa vie. C'est ce qu'il a fait. Célébré par d'anciens élèves qui l'ont porté à bout de bras. Mais cela ne lui a pas permis de démissionner et ne l'a pas privé de l'envie de se réinventer et de confronter son public à ce qui le préoccupe ».
« Ses œuvres récentes sont également monumentales et remplissent les murs du groupe. Mais cette puissance murale s'applique également à ses compositions plus petites, dont l'enchevêtrement graphique aspire le spectateur dans un labyrinthe d'images et de signes. Ce sont des mondes remplis d'histoires et d'anecdotes qui se laissent lire dans l'expression d'une image comprimée qui est toute l'expression de la peur, de la lâcheté, de la tendresse et du théâtre. Souvent à la fois pince-sans-rire et plein d'humour, souvent autodérisoire ». (…) « Plus tard... », prévient Hugo Claus dans le poème de Thomas, “Plus tard, ta vie sera un album...”. Le fait d'être trop fêté est trop souvent un signe avant-coureur, car tout semble fini. Ce n'est pas le cas de Fred, qui travaille comme s'il n'avait encore rien fait. Demain est un autre jour est sa nouvelle devise, en réponse à l'état des lieux. Comme s'il devait encore prouver sa vision de l'art en action. Et c'est comme si les gens commençaient seulement à prendre conscience de la place qui lui revient. »
Les œuvres de Fred Bervoets sont exposées en permanence dans la salle qui lui est consacrée à la Galerie De Zwarte Panter (Galerie de La panthère noire), qui est située dans la Hoogstraat, l'une des rues piétonnes les plus populaires au cœur de la vieille ville. La galerie se trouve à quelques pas de la cathédrale et des quais de l'Escaut.